Notre histoire

 

E n 2011, ma famille et moi sommes retournés au Burundi pour la première fois après de nombreuses années. Le Burundi, se remettant d'une longue guerre civile, était beaucoup plus pauvre que je ne m'en souvenais. Revenir au village où sont nés mes parents a été particulièrement triste. Les modestes fermes de mes défunts grands-parents étaient mal entretenues et presque abandonnées.

 

En grandissant, mes frères et moi avons passé de nombreux étés dans le village. Venant d'outre-mer, la région de Buyogoma, à l'est du pays, semblait être la fin du monde. On ne pouvait y arriver que sur une piste en terre battue. Il n'y avait ni eau courant ni électricité. Très jeune, je sentais qu'y passer un mois était le paroxysme de l' ennui. Mais avec le temps, j'ai développé un profond attachement à la région. C'est devenu un endroit auquel je voudrai toujours revenir.

 

Voyant l'état désolé des fermes, mon frère, mes cousins ​​et moi avons commencé avec de petits projets pour revitaliser les fermes. Nous avons replanté des bananes, acheté quelques vaches pour le fumier et taillé les quelques caféiers. Nous voulions honorer la mémoire de nos grands-parents en prenant soin de ce qui avait été leur vie. Aussi, nous voulions aider la famille qui y vit.

 

Bientôt, nous sommes devenus plus ambitieux. Nous avons commencé à rêver. Y avait-il des terres à acheter et à  exploiter? Y aurait-t-il des produits que nous pourrions commercialiser? Le café est la réponse que nous avons trouvé. C' est la culture qui permettait à nos grands-parents d'obtenir un peu d'argent pour envoyer les enfants à l'école.

 

Le Burundi a d'excellentes conditions pour cultiver le café. Nous avons décidé de développer notre café et de le vendre au monde entier. Grâce au café, nous apporterions de meilleures méthodes agricoles à la région et améliorerions la vie des gens. Le café serait source d'optimisme et la raison, esperons l'on le, pour laquelle nos enfants visiteront la partie reculée du monde d'où viennent leurs parents.

 

C'est ainsi que entreprise Birime Coffee que nous avons nommé d'après la chaîne de montagnes qui traverse la région de Buyogoma. Nous avons acheté des hectares de terres qui n'étaient pas cultivées. Nous avons commencé des pépinières pour cultiver du café à partir des meilleures graines de bourbon que nous pouvions obtenir. Nous avons trouvé des agronomes pour nous aider à installer nos plantations selon les principes de culture durable. Nous avons acheté du fumier pour fertiliser le sol. Outre les caféiers, nous avons planté des arbres d'ombrages, des herbes sur les courbes de niveau et des cultures intercalaires. Tout au long, nous avons employé des centaines de personnes leur donnant les moyens de subvenir aux besoins de leur famille. (Visitez la galerie et les vidéos pour avoir une idée de ce qui s'est passé au fil des ans.)

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Birime Coffee a fait un grand effort. Aujourd'hui, nous avons 15 ha de café plantés et commençons à récolter. Mais tant reste à faire.

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Je vous invite à suivre notre chemin.

 

Calixte.

(Fondateur)